Secousses sismiques

28 Mar

Samedi soir, la chaleur se cherchait à Marlenheim et se trouvait au Kobus, la taverne locale. Elle se consommait avec Sokan, un groupe de cinq percussionnistes du Burkina Faso.

Crédit: Delphine Jung

Crédit: Delphine Jung

Il y a quelque chose de fascinant à regarder Solo, Drissa, Issa, Fatoma et Adama frapper avec cette énergie leurs djembés, dunduns (sorte de batterie) ou leurs balafons. Il y a quelque chose d’impressionnant à les voir chanter en dioula, ce dialecte burkinabé. Il y a quelque chose de magique à les voir donner leur maximum au Kobus, samedi soir. C’est en boubous, pieds nus ou en babouche qu’ils entrent sur scène. L’un d’eux frappe fermement sur son djembé pour annoncer le début du concert. Les autres instruments suivent, tout comme les chants. Les mélodies sont répétitives, mais pas ennuyeuses. C’est la puissance captivante des percussions qui agit. Les cinq musiciens sont déjà à fond. Les gouttes de sueurs commencent à couler le long de leurs tempes. […]

Credit: Delphine Jung

Sur scène, c’est toute leur âme qui s’échappe en même temps que leur voix. Le public est impressionné par la vitesse à laquelle leurs mains claquent sur les peaux de chèvre ou de veaux tendues. Mais ils préfèrent intérioriser ces secousses sismiques. Deux jeunes femmes décident de se rapprocher des musiciens et de se laisser transporter par les rythmes percutants. Claudia est littéralement en transe. Les yeux fermés, elle dessine de grands arcs de cercle dans les airs et tourne sur elle-même en se déhanchant.

D. Jung

Credit: Delphine Jung

Credit: Delphine Jung

Lire l’article complet dans les DNA du lundi 18 mars – Pages locales de Molsheim-Obernai

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