Archive | Uncategorized RSS feed for this section

Le réconfort comme remède

28 Mar

Derrière la porte des chambres d’hôpital, le rôle des aumôniers est crucial. Ils tentent d’accompagner le malade ainsi que sa famille et de répondre à leurs questions. Toutes les questions.

Crédit: Delphine Jung

Crédit: Delphine Jung

Mohamed Latahy ressemble à n’importe quel médecin du nouvel hôpital civil (NHC) de Strasbourg. En réalité, il est aumônier musulman. Vêtu de la traditionnelle blouse blanche, floquée d’un petit macaron portant l’inscription de l’établissement, il déambule dans les couloirs.

« L’image archaïque de l’aumônier qui donne l’extrême-onction persiste »

Aux hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), ils sont salariés de l’établissement, bénévoles, comme Mohamed Latahy, ou encore mis à disposition par l’Église pour l’hôpital, comme Martin Wehrung, pasteur. Leur présence est discrète. Pourtant, leur rôle est essentiel pour beaucoup de souffrants, et de familles. « Malheureusement, l’image archaïque de l’aumônier qui donne l’extrême-onction persiste encore », relève Claude Spingarn, rabbin strasbourgeois, lui aussi homme d’écoute. Leur mission est en réalité beaucoup plus complexe.

« Les patients ont énormément de questions et ont besoin de réponses par rapport à l’après », explique Mohamed Latahy. Ce sont des personnes de confiance. De confidence. Dans les chambre, loin des regards, la maladie amène souvent son lot de questions. Religieuses d’abord: « Certains me demandent comment se place l’islam par rapport au don d’organes », poursuit Mohamed Latahy. Il se souvient également: « Une dame avait prévu de se rendre en pèlerinage à La Mecque, mais son état ne le lui permettait pas. Je lui ai expliqué que c’est l’intention qui compte ». Tant d’histoires qui sont le quotidien de ces accompagnateurs. François Howald, laïc engagé, témoigne: « Leurs questions sont relatives à la foi, ils se demandent où est Dieu dans toute cette souffrance qu’ils affrontent. »

Faire la différence entre spiritualité et foi

Mais la plupart des questions sont d’ordre spirituel et dépassent de loin la religion. « Il a une dizaine d’année, la foi et la spiritualité étaient confondues », avance Martin Wehrung. Une différence à faire désormais. Car pour les athées arrive aussi le temps où les interrogations surviennent, même si elles sont dénuées de sens religieux à proprement parlé. Pour certains patients la religion de l’aumônier présent importe d’ailleurs peu.

D. Jung

La suite à lire dans les DNA du 27 décembre – Pages régionales

Shooting Bastille_Cours photo

6 Jan
Lucie 01 - Crédit photo: Delphine Jung

Lucie 01 – Crédit photo: Delphine Jung

Lucie 02 - Crédit photo: Delphine Jung

Lucie 02 – Crédit photo: Delphine Jung

Lucie 03 - Crédit photo: Delphine Jung

Lucie 03 – Crédit photo: Delphine Jung

Lucie 04 - Crédit photo: Delphine Jung

Lucie 04 – Crédit photo: Delphine Jung

 

Léa 01 - Crédit photo: Delphine Jung

Léa 01 – Crédit photo: Delphine Jung

Léa 02 - Crédit photo: Delphine Jung

Léa 02 – Crédit photo: Delphine Jung

Léa 03 - Crédit photo: Delphine Jung

Léa 03 – Crédit photo: Delphine Jung

Berlin Traum_

28 Sep

Crédit: Delphine Jung

Crédit: Delphine Jung

Crédit: Delphine Jung

Crédit: Delphine Jung

Crédit: Delphine Jung

Crédit: Delphine Jung

Crédit: Delphine Jung

Album photo _ Inde (juillet 2010)

23 Fév

Fatehpur Sikri - Crédits: Delphine Jung

Jaisalmer - Crédits: Delphine Jung

Sur la route - Crédits: Anne-Fleur Saconney

Agra, Taj Mahal - Crédits: Anne-Fleur Saconney

Udaipur, lac Pichola - Crédits: Delphine Jung

Portfolio: Friches en couleurs

25 Nov

Visite guidée dans les méandres de l’usine à papier de Rosheim, fermée en 1993, où la nature avait commencé à reprendre ses droits. Ces dernières années, ce sont les tagueurs qui en ont fait leur fief en donnant, à travers leurs dessins, une nouvelle vie à l’usine.

 

Passage de l’ombre à la lumière…

Ce diaporama nécessite JavaScript.